Sous-fifres exaltés, faux artistes, galeristes minables, américains ridicules, remise de prix.
J'aime les idées, le rêve, être aussi folle que je le souhaite, frustrer et balancer mes jambes par-dessus ma tête, donner un coup de pied aux certitudes, assises, engluées, je me rêve différente, je ne suis que spéciale. En ce moment, phase de conscience extrême, d'acuité douloureuse, tout m'atteint comme en plein coeur, images, sons et mots, je vis en stéréo, en trimono, je veux tout renverser, n'ai pas de patience pour les imbéciles et les conversations idiotes sur l'immobilier. Il est doux d'envoyer promener les concepts et de sentir les potentialités, de mesurer à chaque pas l'infini des possibles, de créer, de rire, de boire. Je veux un homme libre, LIBRE.
Je me sens flotter dans la ville. Je suis devenue, ici, un peu plus moi chaque jour, plus exigeante, plus sûre de mes goûts, de ce qui compte, vraiment, les mecs serviettes et tout en dérision.
Comme dirait BANK... STOP SHORT-CHANGING US. POPULAR CULTURE IS FOR IDIOTS. WE BELIEVE IN ART!
Je sors dans cette boîte à la mode avec Maira Kalman, à la recherche de chapeaux farfelus.